Compte-rendu

22 décembre 2016

2016, jeudi 22e jour de décembre

Respectable Loge écossaise itinérante Saint-Jean d’études hospitalières « La Céleste Amitié lettre Hé » de la Loge Nationale Française

Le frère secrétaire donne un aperçu historique de la loge. Rappelons qu’une copie du livre d’architecture pour les années 1984-2005 est conservée aux Archives de la LNF et consultable au siège de la LNF, à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine). Le frère 1er Surveillant nous informe qu’ayant eu l’occasion de participer à des réunions des Grands Hospitaliers de la Maçonnerie française, l’effort financier est principalement destiné à des structures pouvant aider les frères à retrouver un emploi rémunéré. Un frère rappelle qu’il existe, depuis 1916 au sein de la Grande Loge Nationale Indépendante et Régulière pour la France et les Colonies Françaises devenue Grande Loge Nationale Française en 1948, une œuvre d’assistance fraternelle financée par les capitations. En Angleterre, la Grande Loge soutient ou crée ses propres œuvres de bienfaisance tandis que les loges n’hésitent pas à organiser des jeux comme le loto pour récolter des fonds. Le frère 1er Surveillant évoque un article paru dans La Croix de ce jour relatif à l’histoire de Noël.

Après la 1ère santé d’obligation, nous entendons un frère nous parler sur le thème

« Etre reçu Apprenti Rectifié dans la France de la Chambre Bleu Horizon : un document inédit extrait du Livre d’Architecture de la Loge « Anglaise 204 » n° 2 ».

Pour le texte in extenso contacter la Loge.

Discussion :

Grâce à des comptes-rendus très détaillés rédigés par des secrétaires consciencieux dont il convient de souligner le rôle important dans la constitution d’archives si importantes pour l’étude historique, nous découvrons un rite écossais rectifié très influencé par la mentalité maçonnique de cette époque (années 1920) où l’Evangile de Jean est considéré comme un livre symbolique. Ces frères qui, nous le savons maintenant, ignoraient à peu près tout de ce qu’était le Rite Ecossais Rectifié, avaient, dans cette démarche à contre-courant du temps qu’était la tentative de réveil du RER, un immense mérite, coincés qu’ils étaient entre un rite français presque complètement dé-ritualisé et totalement laïcisé, et un rite anglais (c’étaient des maçons « réguliers ») qui les rejetait. Ne leur restait que le Rite Ecossais Ancien et Accepté, rite spiritualiste, qui imprégnait de fait le RER comme on peut le voir dans les rituels réécrits en Suisse et transmis en France.

La 2e santé d’obligation est portée.

Après la 3e santé d’obligation les frères louent la discrétion évangélique si recommandée (Mat. 6, 2) de la LNF et des loges dans leur action hospitalière et s’en félicitent, mais ils seraient cependant désireux d’information, à usage interne naturellement. La bienfaisance dans toutes ses dimensions, matérielle, intellectuelle et spirituelle est, en effet, œuvre difficile et des actions conjointes seraient encourageantes et bienvenues pour une saine émulation.